Zaila, initiée par Ali Sbai au Maroc, explore les merveilles du désert à travers des récits, photos et conseils. Joignez-vous à notre aventure, centrée sur la préservation du désert et la célébration du mode de vie nomade.

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Projet proactif, Projet proactif
La vie dans le désert : L’autre regard Le combat d’un fils du désert pour un environnement oublié ! «Au fil de la caravane, désert insaisissable, désert sublime, Ô passant éphémère, contemple ce que l’homme ne peut jamais parfaire, Tout juste caresser du regard et admirer» Ali SBAI
A l’heure du désert-business et de la multiplicité des clichés, y compris chez les photographes, j’ai orienté, délicatement, mon “objectif” vers des détails sublimes symbolisant la beauté et la magie de la vie dans le désert. Sachant qu’ils ne restitueront jamais ce sentiment de communion intemporel qu’on éprouve en contemplant une plante d’Awarache, épanouie dans le sable, le sourire de la terre craquelée, les traces de passants éphémères, les espaces sculptés par le vent et le sable et le sifflement des feuilles de tamaris. Et que dire du scintillement des étoiles la nuit et le «bruit» du silence !
En parcourant le désert de la Hamada du Drâa à pied, souvent en solitaire, je me suis posé la question : pourquoi l’homme s’acharne-t-il toujours à construire et moins à contempler la beauté de la nature? Pourquoi briser cette harmonie de l’environnement en voulant le modifier? Ce document rend hommage à ce qui n’a pas été abîmé par l’homme, mais simplement “caressé” du regard, pour nous inciter, je l’espère, à son respect et à sa protection. En passant éphémère, j’étais souvent interpellé par le « sourire » de ces plantes magiques défiant des années de sécheresse, les traces des animaux, témoignant d’une intense activité la nuit (gerboises, lézards, fennecs, vipères des sables, loups de la Hamada du Drâa, poissons de sable, et autres scarabées et fourmis etc.), comme pour transmettre leur étonnement, voire leur angoisse, devant l’irruption de l’humain dans ce royaume sacré, surtout s’il devient prédateur.
1 December 2024
1 December 2026
Long-term Activities
10 %
La Houbara, l’outarde du désert, et la gazelle ont déjà fait les frais de l’appétit des princes du Golfe qui ont décimé définitivement ces deux espèces et ont rendu, à jamais orpheline, la Hamada du Drâa, de ces deux magnifiques créatures. La flore saharienne, elle, continue à souffrir de l’inqualifiable inconscience ou bêtise des rallyes inaugurée et entretenue par un Dakar(*) qui pousse, chaque année, dans la démesure et le ridicule, encourageant plusieurs petits rallyes, tout aussi dévastateurs, tel le «Rallye des gazelles» à «deux pattes et une tête inconsciente», sillonnant la belle hamada du Drâa, et d’autres qui se déroulent dans les belles contrées sahariennes du Maroc, de la Mauritanie, de la Tunisie, de l’Egypte, … durant toute l’année. Le désert-business trouve là son meilleur créneau ouvrant la voie aux organisateurs sans foi ni loi, les nomades «Made in Taiwan» vendeurs de rêves à des touristes en mal de sensations fortes. Leur dernière trouvaille, des randonnées sauvages avec les Quads, à travers les paisibles palmeraies et dunes du sud marocain ajoutant le bruit infernal et l’odeur de benzine à un spectacle de mauvais goût…Quand l’UNESCO va-t-il enfin s’intéresser au désert pour le protéger de cette dérive de la civilisation, en réglementant l’usage des engins motorisés et en interdisant la chasse aux espèces rares dans certaines régions du Sahara?
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La Houbara, l’outarde du désert, et la gazelle ont déjà fait les frais de l’appétit des princes du Golfe qui ont décimé définitivement ces deux espèces et ont rendu, à jamais orpheline, la Hamada du Drâa, de ces deux magnifiques créatures. La flore saharienne, elle, continue à souffrir de l’inqualifiable inconscience ou bêtise des rallyes inaugurée et entretenue par un Dakar(*) qui pousse, chaque année, dans la démesure et le ridicule, encourageant plusieurs petits rallyes, tout aussi dévastateurs, tel le «Rallye des gazelles» à «deux pattes et une tête inconsciente», sillonnant la belle hamada du Drâa, et d’autres qui se déroulent dans les belles contrées sahariennes du Maroc, de la Mauritanie, de la Tunisie, de l’Egypte, … durant toute l’année. Le désert-business trouve là son meilleur créneau ouvrant la voie aux organisateurs sans foi ni loi, les nomades «Made in Taiwan» vendeurs de rêves à des touristes en mal de sensations fortes. Leur dernière trouvaille, des randonnées sauvages avec les Quads, à travers les paisibles palmeraies et dunes du sud marocain ajoutant le bruit infernal et l’odeur de benzine à un spectacle de mauvais goût…Quand l’UNESCO va-t-il enfin s’intéresser au désert pour le protéger de cette dérive de la civilisation, en réglementant l’usage des engins motorisés et en interdisant la chasse aux espèces rares dans certaines régions du Sahara?
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